Nous souhaitons être utiles aux salariés en les informant, en recueillant et en portant leur avis sur les sujets qui les concernent.
Nous souhaitons être utiles à notre entreprise en analysant les dysfonctionnements, en proposant des améliorations…
Notre activité professionnelle n’est pas un obstacle, bien au contraire c’est un avantage.
Ce mandat nous permet de mieux connaître le fonctionnement de notre entreprise. Notre ancrage dans un collectif de travail nous permet d’inscrire notre action dans sa réalité, celle que vivent nos collègues dans le service ou l’unité.
Nous partageons les aspirations de nos collègues : préserver son emploi, maîtriser son travail, être reconnu(e). Comme eux, nous voulons que notre travail soit utile techniquement et socialement dans l’entreprise.
Ce sont ces préoccupations qui guident notre action. De fait, cela implique de confronter en permanence les objectifs des salariés à ceux des employeurs sur le sens, l’organisation et les conditions de travail, l’emploi, les parcours de carrière. Pour cela, nous prenons en compte l’avis des personnels et leur rendons compte régulièrement. Dans cette tâche, nous ne sommes pas isolés. Nous agissons au sein d’un collectif de salarié(e)s syndiqué(e)s et d’élu(e)s du personnel. Ensemble, nous travaillons les dossiers, partageons notre expérience. Cela nous permet, avec l’aide de notre syndicat, la CGT, d’être force de propositions.
Chaque jour, à tous les niveaux, se négocient des éléments du socle social de notre environnement professionnel (salaire, emplois, conditions et temps de travail, formation). Chaque jour et sur chaque lieu de travail, nous devons veiller à la bonne application des droits issus de ces négociations. Chaque jour, parce que ces droits ne correspondent pas toujours à vos attentes, nous contribuons à l’émergence de nouvelles revendications et oeuvrons à leur donner une issue favorable. Pourtant, nous sommes souvent présentés comme des élu(e)s qui s’opposent à tout… qui ne signent rien. Ce n’est pas le cas. Avec la CGT, parce que nous sommes porteurs des aspirations de tous les salariés, c’est toujours votre avis qui guide notre position. À chacune de ces étapes, nous nous attachons à faire participer tous les salarié(e)s, à leur permettre de donner leur avis et à veiller à ce que celui-ci soit respecté. Ainsi, c’est parce que 65 % des cadres se sont prononcés contre le forfait jours lors de la consultation que nous avons organisée, que la CGT n’a pas signé l’accord sur le temps de travail à EDF SA. À l’inverse, c’est parce qu’une majorité de salariés a donné un avis favorable que la CGT a signé celui de la distribution d’électricité et de gaz.
Grâce à la place que nous occupons dans l’entreprise, en y apportant des points de vue particuliers, nous prenons toutes nos responsabilités dans les Institutions Représentatives du Personnel.
Nous avons toujours le souci de l’intérêt collectif des salariés. Nous cherchons tous les éléments et les situations qui les rassemblent… Nous sommes tous des salariés – ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise, cadres – avec une fonction particulière dans les organisations du travail.
Nous sommes persuadés que ce n’est pas en opposant les différentes catégories de personnel, mais ensemble, que nous pouvons trouver de bonnes solutions pour chacun de nous. Avec cette même volonté d’unité, chaque fois que cela est possible, nous incitons à l’unité les élu(e)s des autres organisations syndicales pour faire avancer des projets communs à tous.
Depuis 2013, la CGT a signé près d’un accord sur deux dans les Industries Électriques et Gazières.
Avec le personnel, la CGT a créé les conditions du maintien des dispositifs compensatoires liés aux déplacements professionnels. Les employeurs ont été contraints de poursuivre l’application de la Pers. 793.
La CGT, seule, a signé un accord qui permet le maintien du principe des services actifs pour tous les nouveaux embauchés après 2009. Cet accord permet de leur affecter un taux équivalent à celui qui existait jusqu’alors. Les droits des salariés recrutés avant cette date sont inchangés. Cette négociation nous était imposée lors de la promulgation de la loi sur les retraites qui modifiait les règles relatives à la prise en compte de la pénibilité au travail. En l’absence d’accord, ce sont les règles du régime général qui auraient été appliquées à l’ensemble de cette nouvelle population instaurant de fait un double statut dans nos entreprises.
Depuis des années, des milliers de jeunes poursuivent leur formation en apprentissage dans nos entreprises. Leur recrutement est un enjeu pour la CGT. Par exemple, dans la filière nucléaire, sous l’impulsion de la CGT, de nombreuses mobilisations sont menées pour exiger leur recrutement au terme de la période d’apprentissage. Dans le même temps, elle oeuvre à la reconnaissance de l’investissement quotidien des tuteurs et compagnons chargés de la transmission des compétences.
Sur ces deux points, nous avons obtenu gain de cause à Gravelines, Flamanville à la conduite, Blayais à la radioprotection et à la conduite, Tricastin à la maintenance. La liste n’est pas exhaustive.
Déjà signataire d’accords d’expérimentation dans plusieurs entreprises, la CGT a défendu la possibilité d’étendre l’accès du télétravail à tous les agents qui le souhaitent sous condition de respecter les critères d’éligibilité établis lors des concertations. Lors des négociations à EDF SA, la CGT a obtenu la suppression de certaines conditions restrictives qui en limitaient son accès. Celui-ci doit être cadré et doit permettre au salarié concerné d’exercer son activité professionnelle depuis son domicile dans les meilleures conditions possibles. À ce titre, la CGT a obtenu la prise en charge par l’employeur du diagnostic de conformité électrique du logement ainsi qu’une indemnisation forfaitaire de 100 € par an pour couvrir les dépenses supplémentaires dues au télétravail. Pour autant, toutes les revendications n’ont pas été entendues et la CGT a obtenu une période de mise en place progressive sur trois années au bout de laquelle une révision sera possible afin d’améliorer cet accord.
La CGT chez ENGIE est à l’initiative de la négociation de l’accord Social Européen avec l’idée que gagner des droits de haut niveau pour tous c’est combattre le dumping social.
Cet accord signé par toutes les organisations françaises et européennes apporte des avancées sur plusieurs points :
Avec les personnels, la CGT a obtenu l’ouverture de négociations sur la reconnaissance des métiers. Négociations qui, dans la distribution d’électricité et de gaz, se sont traduites par la signature d’accords sur la mise en place de parcours professionnels valorisant pour les agents de l’ingénierie, des travaux sous tension, des agents d’exploitation et ceux du management de proximité.
Ils ont permis le déblocage de près de 9 000 ADP et la création de plusieurs milliers d’emplois permettant à l’opérateur commun d’afficher un solde d’effectifs positif depuis plusieurs années.
Chaque année, les négociations obligatoires sur les salaires (NAO) se tiennent sans que notre pouvoir d’achat ne s’améliore. Pour cause, les employeurs limitent l’évolution de la masse salariale en dessous de l’inflation. Les employeurs concentrent la faible augmentation consentie sur la part variable et individuelle.
La CGT propose d’augmenter le salaire national de base (SNB) de 200 euros tout de suite pour aller vers un salaire d’entrée de grille à 1 800 euros.
Une CGT engagée pour le maintien de la garantie de l’emploi dans nos industries.
La CGT propose de garantir une fluidité réelle des mobilités dans toutes les entreprises de la branche professionnelle des IEG pour tous les salariés qui le désirent.
La CGT propose de formaliser contractuellement avec les employeurs la coresponsabilité des conséquences sociales résultant de défaillances d’entreprises du secteur, notamment en garantissant un droit au redéploiement des personnels concernés.
Mettre en place les 32 heures hebdomadaires, oui c’est aussi possible dans les IEG. Les gains de productivité accumulés depuis des années dans nos entreprises le permettent.
Les 32 heures c’est créer de l’emploi rapidement, massivement, c’est relancer la croissance par la consommation, avec de nouveaux salariés, en remettant dans le jeu des millions de privés d’emploi.
Vos activités sociales rencontrent de grandes difficultés depuis quelques années maintenant, en particulier à cause de la baisse considérable de leurs ressources (- 70 M€ en 3 ans pour le 1 %). Les remises en cause des moyens et détachements par les employeurs, pour la réalisation de vos activités sociales ainsi que le financement non fondé de la restauration méridienne sur le budget de la CCAS, sont autant de causes des difficultés rencontrées.
Cela a conduit la FNME-CGT à demander l’ouverture de négociations pour l’avenir, la pérennité et le développement des activités sociales et de santé de l’énergie. Celles-ci porteront sur le financement, les moyens bénévoles, le rattachement des personnels et la restauration méridienne. Seule la CGT a fait une proposition de financement pour des activités sociales modernes et s’adressant à tous les salariés.
Voici les propositions que la FNME-CGT porte et continuera de porter.
Droit à l’énergie pour tous les usagers, démocratie participative et transparence, sécurisation énergétique du pays, réponse aux défis environnementaux, anticipation des besoins futurs, statut de tous les salariés du secteur, progrès social.
Cela vous semble trop beau pour être vrai ?
Pourtant, ce n’est pas une utopie. Un autre choix pour le secteur de l’énergie est possible.
Ce qui nous manque aujourd’hui ?
Une volonté politique. Car si le contenu du pôle public de l’énergie sera décidé collectivement, il appartient aux représentants de la nation de trancher au moyen d’une loi, loi qui permettrait la mise en place immédiate et concrète de ce projet, certes ambitieux, mais surtout porteur de sens comme de justice sociale et riche en avenir.
Un « programme » courageux, des revendications fortes que nous mettrons en œuvre, et cela, dans l’intérêt du plus grand nombre et pour le Progrès social.
Oui, ce projet est différent. Et oui, effectivement, nous nous démarquons des autres OS. Oui, nous sommes différents et nous l’affirmons. Nous informons, proposons, débattons, consultons les salariés chaque fois que cela est nécessaire. Et surtout, nous agissons !
Avec des résultats concrets et positifs, comme en témoigne le Statut de haut niveau que nous avons, grâce à vos mobilisations et actions, préservé.
Alors OUI ! Votez pour des élus CGT soucieux de défendre vos intérêts individuels comme collectifs, des élus motivés et énergiques qui jamais ne seront dans la complaisance et l’accompagnement des directions.
Votez CGT !
L’avenir de notre secteur nécessite la mise en œuvre d’une politique énergétique efficiente et courageuse. Les choix stratégiques, en matière d’énergie, influencent en effet directement notre économie, notre industrie et notre société.
C’est pourquoi la FNME-CGT soutient un modèle de développement énergétique différent de celui qui nous est imposé aujourd’hui. Un développement respectueux de l’environnement comme de l’humain.
Ainsi, la FNME-CGT préconise la recherche de l’équilibre et de l’efficacité énergétiques, garants d’une énergie de qualité à bas coût. Car l’accès à cette énergie constitue l’un des leviers majeurs de la réindustrialisation française, donc du redressement économique de notre pays et de la création d’emplois, autant d’éléments vecteurs de progrès social.
Et sur ce terrain également, la FNME-CGT poursuit ses actions en revendiquant notamment la juste rémunération des travailleurs du secteur de l’énergie, le maintien de leurs garanties sociales, la reconnaissance de leurs compétences et qualifications, comme la capacité d’intervenir directement sur leurs conditions de travail, ainsi que la pérennité des Activités sociales, une priorité pour notre fédération.
À cet égard, les salariés jouent un rôle essentiel, celui de décider de leur avenir grâce aux voix de leurs représentants et élus du personnel.
La FNME-CGT propose une politique énergétique globale, au service d’un développement humain durable. Outre la maîtrise publique du secteur, la recherche de l’efficacité énergétique doit impérativement s’accompagner d’un équilibre entre les différentes sources d’énergie.
Enjeu stratégique crucial, l’énergie ne peut rester soumise plus longtemps aux diktats du marché, menaçant directement l’avenir social, économique et industriel de notre pays. C’est pourquoi la FNME-CGT propose de donner à la nation et à la société civile le pouvoir de décider et d’orienter sa politique énergétique, tout en favorisant le développement de l’emploi pour les salariés et prestataires des IEG, ainsi que le droit à l’énergie pour les usagers, au moyen du pôle public de l’énergie.
Logement et transports particulièrement énergivores, démantèlement de la filière nucléaire, privatisation à peine dissimulée de l’hydraulique ou du réseau de transport de l’électricité et territorialisation de l’énergie, les décisions prises récemment illustrent tout particulièrement la course effrénée au profit, au détriment de l’environnement, de l’usager, du salarié et de l’emploi… Or les choix en matière d’énergie impactent directement notre économie et notre industrie.
La FNME-CGT souhaite un modèle de développement respectueux, tant au niveau environnemental que social et économique. Pour cela, elle préconise la mise en œuvre du bouquet énergétique, en s’appuyant sur :
Une utilisation complémentaire des énergies ; en effet aucune d’entre elles ne peut, à elle seule, répondre aux besoins.
Une combinaison optimale des différentes sources d’énergie privilégiant les techniques peu ou pas émettrices de gaz à effet de serre.
Le respect fondamental du social, de l’environnement et de l’économie au service de l’humain.
L’accès à une énergie de qualité à un prix stable et bas sera un élément moteur de la réindustrialisation française, condition essentielle du redressement économique de notre pays.
Une réelle politique énergétique considérant l’ensemble des sources d’énergie et leurs spécificités doit être mise en place. En outre, les enjeux de reconquête industrielle et les secteurs particulièrement énergivores, comme le transport par exemple, doivent impérativement être pris en compte, dans le cadre de la stratégie énergétique de notre pays.
Afin de répondre aux enjeux environnementaux.
Avec la réappropriation publique des entreprises du secteur, la FNME-CGT entend mettre fin aux dérives de la libéralisation et de la privatisation de l’énergie.
Grâce au pôle public de l’énergie.
Les filières industrielles des énergies renouvelables doivent être repensées dans le but de répondre réellement aux besoins des populations, et non de pratiquer des tarifs de rachat prohibitifs créant des bulles spéculatives.
En vue d’inclure, de façon efficace, les énergies renouvelables dans le bouquet énergétique.
Les réductions budgétaires pèsent lourdement sur ce secteur très pointu. Or, pour que la France conserve l’excellence de son savoir-faire et de ses compétences, il est nécessaire d’accroître considérablement les financements octroyés à la Recherche.
Pour une action efficiente sur le climat, tout en dynamisant la production industrielle, afin de répondre aux besoins individuels et collectifs.
Les délocalisations, outre leurs conséquences sociales désastreuses, sont particulièrement gourmandes en énergie, en raison notamment de l’importation des produits fabriqués à l’étranger. Relocaliser nos industries serait donc à la fois positif pour l’emploi, mais également pour l’environnement.
Grâce à la réindustrialisation de notre pays, ainsi qu’à la réinternalisation de l’ensemble des activités du secteur de l’énergie et donc à la création d’emplois.
L’ÉNERGIE
UN PRODUIT
DE 1RE NÉCESSITÉ…
11millionsde Français souffrent de la précarité énergétique 3milliardsd’êtres humains n’ont pas le droit à l’énergie
Financiarisation de l’économie, précarisation des travailleurs, désindustrialisation, dégradation des conditions de travail, recul des droits sociaux et affaiblissement des instances représentatives du personnel… la FNME-CGT n’en continue pas moins de lutter pour le maintien des droits des énergéticienset le progrès social.
La FNME-CGT a défini plusieurs axes prioritaires :
avec les mêmes droits et devoirs pour l’ensemble des salariés, est primordiale. Les garanties collectives seront ainsi améliorées par le biais des négociations de Branche, mais également au moyen d’une intégration régulière des différentes avancées sociales obtenues par voix d’accord, dans le statut des IEG. En vue de lutter contre les dispositions néfastes des lois Rebsamen et Travail, aucune disposition législative de ces textes ne s’appliquera dans les IEG. Ainsi, les accords d’entreprises ne pourront en aucun cas être inférieurs aux dispositions fixées précédemment par les garanties collectives. Les accords de Branche, quant à eux, devront obligatoirement être supérieurs aux dispositions de la loi.
Afin de garantir le maintien du pouvoir d’achat des actifs comme des inactifs, une revalorisation du Salaire National de Base (SNB) est indispensable. La CGT exige, dans ses repères revendicatifs, une grille de salaire unique en fonction des diplômes, allant du jeune diplômé au cadre supérieur en fin de carrière, ainsi qu’un SNB à 1 800 euros brut mensuel. La réévaluation de l’ensemble des échelons, comme le taux d’avancement à 60 % pour tous et la création d’un contingent à 80 % pour les jeunes embauchés, permettront d’augmenter significativement les salaires. Ainsi, au terme de 6 années et demie, les salaires seront augmentés de 12 %.
Enfin, la FNME-CGT exige, pour l’ensemble des salariés, une revalorisation immédiate de 200 euros intégrée à la grille des salaires. Il est à préciser qu’il ne s’agit pas d’une prime, mais bel et bien d’une remise à niveau de la rémunération de l’ensemble des salariés des IEG.
Les travailleurs créent la richesse de l’entreprise. C’est pourquoi, leurs qualifications et compétences doivent être reconnues dès l’embauche et tout au long de leur carrière. La FNME-CGT revendique que les politiques d’évaluations des entreprises doivent favoriser l’évolution de la qualification liée à l’expérience, la reconnaissance du travail réel, la formation continue, la validation des acquis professionnels, afin d’influer significativement sur le salaire, et non comme une contrainte telles qu’utilisées par les employeurs.
Par conséquent, la grille de salaire prendra en compte l’ancienneté des salariés, sur la base d’un coefficient d’1,4.
En ce qui concerne, la formation professionnelle, la FNME-CGT estime que les salariés doivent y avoir droit tout au long de leur vie. Ces formations doivent être diplômantes et donner lieu à une amélioration certaine du classement et du salaire.
notamment au moyen des mobilités interentreprises au sein de la Branche, mais également d’une coresponsabilité des entreprises du secteur en cas de défaillance de l’une d’entre elles.
Dans cette dernière circonstance, les mutations et redéploiements seront gérés par un organisme de Branche paritaire et représentatif des salariés. En outre, ces redéploiements devront s’effectuer dans le respect des salariés et de leur famille et permettre aux salariés de poursuivre leur évolution professionnelle.
Afin de décider de leurs conditions de travail, la FNME-CGT souhaite accroître les possibilités d’intervention des salariés sur leur cadre de vie au travail, afin de les améliorer.
La FNME-CGT souhaite que le droit de négociation, le droit d’expression, la liberté d’intervention, la liberté de se syndiquer et une juste représentation collective soient garantis pour les salariés des IEG, notamment avec la mise en place d’un système d’accord majoritaire.
Ainsi, des organismes paritaires et représentatifs permettront d’exercer un contrôle social dans les domaines du recrutement, des mutations, de l’avancement, du classement, de la discipline et de l’application des textes de Branche et d’entreprises. En outre, les salariés actifs comme inactifs disposeront d’un droit de requête sur leur situation individuelle et collective. Ces organismes seront placés sous la tutelle d’un organisme de Branche disposant de pouvoirs coercitifs afin de contraindre les employeurs à appliquer le Statut National et le corpus réglementaire des IEG.
Les salariés des IEG doivent pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein à l’âge de 60 ans. De plus, comme évoqué précédemment, la pénibilité du travail doit être réellement prise en compte par la possibilité d’un départ en inactivité anticipé. Ainsi les salariés soumis à la pénibilité et les autres jouiront de la même espérance de vie en bonne santé.
La liste des pénibilités, prises en compte pour le droit à une retraite anticipée, doit faire l’objet d’une mise à jour régulière. De surcroît, les pénibilités liées au travail sur écran, clavier, téléphone et conduite doivent être reconsidérées.
La FNME-CGT revendique une pension directe et de réversion revalorisées afin que tous les salariés inactifs et leur conjoint puissent profiter d’une fin de vie décente.
La FNME-CGT prévoit la mise en œuvre d’une active politique de logement afin de permettre à l’ensemble des salariés du secteur de se loger dans des conditions décentes.
Ainsi, le loyer écrêté, à la demande du salarié, ne devra pas excéder 15 % de son salaire net, tandis que le système d’accession à la propriété sera considérablement amélioré. Par ailleurs, l’aide individualisée au logement (AIL) devra nécessairement suivre l’évolution du coût de la vie.
De plus, il est impératif que les agents soumis aux sujétions de service soient logés à titre gracieux.
Pour finir, la FNME-CGT demande que les frais de transport engagés par les salariés, pour se rendre au travail, soient intégralement supportés par les entreprises.
Au moyen du système de Branche, les employeurs des travailleurs de l’énergie devront prendre en charge la totalité des frais médicaux des salariés actifs comme inactifs, ainsi que ceux de leur famille. L’ensemble des salariés doit bénéficier d’actions préventives et de soins de qualité. Pour cela, il est nécessaire qu’ils jouissent d’un environnement sain et d’un suivi médical régulier, mais également qu’ils accèdent aux meilleurs soins médicaux possible.
De plus, il est vital que les atteintes à la santé imputables au travail, à son organisation ou à ses conditions ne soient pas supportées par l’Assurance maladie mais fassent l’objet d’une indemnisation totalement prise en charge par l’employeur.
Enfin, les situations de travail dangereuses doivent être bannies, tandis qu’un suivi de la pénibilité du travail, de la traçabilité des expositions, ainsi qu’un suivi professionnel et post-professionnel doivent être réalisés régulièrement, tout au long de la vie du salarié.
Au sein de la Branche des IEG, une politique familiale et solidaire forte, tenant compte de l’ensemble des avancées sociétales, comme la reconnaissance du PACS, doit voir le jour.
Ainsi, la négociation de Branche sur les droits familiaux doit rapidement déboucher sur des progrès concrets et de nouveaux droits pour les agents des IEG et leur famille.
En ce qui concerne les aides dédiées aux personnes en situation de handicap ainsi que celles de leurs auxiliaires, une revalorisation sera effectuée. Il est, en outre, indispensable que les entreprises du secteur contribuent plus efficacement aux frais d’éducation des enfants des salariés. De la même manière, les entreprises doivent participer aux frais de placement en maison de retraite de leurs salariés inactifs, garantissant une fin de vie décente à tous.
La FNME-CGT s’oppose fermement à toute discrimination et est déterminée à les combattre toutes, quelles qu’elles soient : origines, opinions politiques, activités syndicales, handicaps, genres, orientations sexuelles.
La mise en œuvre d’une active politique de lutte contre les discriminations au sein des IEG et la réalisation d’un bilan annuel, présentant les résultats et analysant les vecteurs d’amélioration, seront de la responsabilité d’un organisme de Branche qui sera, en outre, doté de pouvoirs coercitifs à l’égard des employeurs récalcitrants.
Pour une réelle égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
L’enjeu de l’égalité est fondamental. Les inégalités professionnelles n’épargnent aucune catégorie professionnelle. Pour ce qui concerne, en particulier les rémunérations, la progression de carrière et l’articulation des temps de vie, l’écart des pensions, les femmes et les hommes ne sont pas logés à la même enseigne, tant s’en faut !
En cause : des salaires féminins inférieurs à ceux de leurs homologues masculins et des carrières à temps partiel, ou interrompues par la naissance et l’éducation des enfants. Un accès aux emplois valorisés et variés qui reste préoccupant. Le fameux « plafond de verre » empêche l’ascension vers les postes à responsabilité, les objectifs chiffrés sur les taux de féminisation et les taux de recrutement ne sont pas atteints et que dire du peu de changement dans le recrutement féminin sur des postes à haut niveau de responsabilités. L’absence de mixité dans de nombreux métiers est aussi une source d’inégalité.
Mener une réelle politique en matière d’égalité professionnelle en y mettant les moyens adéquats fera qu’enfin, on puisse constater une évolution des mentalités et une progression de l’égalité d’accès aux différents emplois.
Mobilisons-nous, le champ des revendications est vaste et l’aspiration à l’égalité va croissant. Les salarié-e-s sont de plus en plus nombreuses-x à attendre que l’on obtienne des résultats dans ce domaine. L’égalité, on a toutes et tous à y gagner !
Pour des diplômes véritablement reconnus
Niveau d'études Rémunération
(euros bruts)Sans diplôme 1800 CAP-BEP 2160 BAC BAC pro 2520 BTS-DUT 2880 Licence 3240 Maîtrise (début du collège cadre) 3420 Master 2 - Bac +5, ingénieur 3600 Doctorat 4140
Afin d’assurer la pérennité des Activités sociales, plusieurs évolutions vont s’imposer dans les années à venir. Avec la dégradation des ressources, les organismes ont veillé à réduire les dépenses et à dynamiser le patrimoine, afin d’équilibrer le budget, ils n’en continueront pas moins de poursuivre leurs efforts. Pour autant, la FNME-CGT ne renonce pas à sa vision ambitieuse des Activités sociales, avec pour objectif de répondre de façon exigeante et qualitative aux demandes et besoins des bénéficiaires.
Tourisme social pour le plus grand nombre, vacances et loisirs, culture, restauration méridienne, santé, action sanitaire et sociale, assurances et jeunesse, les actions envisagées sont nombreuses, pertinentes et novatrices.
Ce projet porteur de sens et d’avenir devra, pour sa concrétisation, impérativement être accompagné d’un renouveau du 1 %. C’est pourquoi la FNME-CGT propose un nouveau mode de calcul plus équitable et exige un financement à la hauteur des besoins.
À cet effet, les bénéficiaires auront un rôle majeur à jouer dans les futures négociations pour les Activités sociales, celui de faire entendre leur voix avec leurs élus et syndicats.
Suite à la consultation de plusieurs dizaines de milliers de bénéficiaires, la FNME-CGT propose une réorientation innovante des Activités sociales afin de, non seulement, satisfaire leurs attentes mais aussi de s’adapter à celles des nouvelles générations sociales.
Des récents bouleversements sociétaux de ces dernières années découlent l’impérieuse nécessité de faire évoluer les Activités sociales, afin de répondre aux besoins des salariés et de leurs proches.
Ainsi, les propositions de la FNME-CGT prennent en considération leurs réalités sociales, citoyennes et financières, sans pour autant négliger leurs rêves et aspirations.
Des Activités sociales ancrées dans le quotidien et tournées vers l’avenir
LES ACTIVITÉS SOCIALES EN BREF
660 000bénéficiaires 80%des bénéficiairesutilisent au moins 1 offre par an Un budget prévisionnel de431millions d’eurosen 2016
La FNME-CGT propose la mise en place d’un nouveau mode de calcul du 1 % afin de garantir un financement pérenne et durable des Activités sociales.
Le 1% subit, lui aussi, les conséquences de la déréglementation du secteur énergétique. En effet, indexé sur les ventes finales de l’électricité et du gaz, il souffre de la volatilité des prix et de la perte des parts de marché de ceux qui le supportent en grande partie, c’est-à-dire EDF et Engie*.
L’objectif ? Protéger et renforcer nos Activités sociales tout en poursuivant leur développement.
*Financement à hauteur de 95 % du 1 %
La FNME-CGT s’appuie sur plusieurs principes, adaptés aux réalités actuelles du secteur de l’énergie, afin de garantir les éléments suivants :
Par la contribution de toutes les entreprises électriques et gazières.
Pour un 1 % consolidé.
Grâce aux gestionnaires de réseaux.
À ce jour, seule la FNME-CGT propose de réelles solutions de financement afin de pérenniser vos Activités sociales.
L'HISTOIRE DU 1% EN BREF
Sa naissance1946 Son financement à l'origine1%du chiffre d'affairesd'EDF et GDF L'idée« Des activités par le personnel, pour le personnel » Ses valeurs :Vacances, santé pour tous et solidarité
LE CALCUL DU 1% EN BREF
Un financement destiné à éviter l'instabilité, sur la règle des trois tiers.
1/3production, stockage et terminaux 1/3réseaux de transports et distribution 1/3consommation finale (fournisseurs)
Le secteur de l’énergie doit faire face à de nombreux défis. Les conséquences désastreuses de la libéralisation et de la déréglementation émaillent le quotidien de salariés de plus en plus précarisés.
Pourtant, un autre modèle est possible. Un modèle qui, non seulement améliorerait considérablement le statut de l’énergéticien mais répondrait aussi aux enjeux environnementaux, comme sociétaux, notamment en matière d’emploi, de réindustrialisation, de recherche, etc.
En effet, le pôle public de l’énergie, proposé par la FNME-CGT, non seulement luttera contre les dérives de l’ouverture du marché, mais offrira également à notre secteur un nouveau souffle, tandis que les salariés, usagers et élus interviendront directement dans les orientations stratégiques de la politique énergétique et industrielle.
Du local au national, la maîtrise publique de l’énergie, son appropriation sociale et la démocratisation de sa gestion permettront à un nouveau modèle de société de s’épanouir, tant les choix énergétiques pèsent fortement sur les enjeux sociétaux.
Nouveau type de nationalisation du XXIe siècle, le pôle public de l’énergie apporte des réponses concrètes et convaincantes aux bouleversements que traverse le secteur de l’énergie. En combinant maîtrise publique, critères de gestion profondément modifiés et démocratisation des processus de décision, il offre une alternative aux dérives actuelles et consolide emplois, formations et savoir-faire tout en faisant évoluer le statut de l’énergéticien vers un nouveau statut du travailleur salarié, synonyme de progrès social.
Une coopération interentreprises guidée par des critères de gestion de service public, plutôt que par une concurrence aveugle et ravageuse pour nos emplois, nos garanties et plus largement notre société.
La stabilité des emplois et des compétences alliées à une intervention directe dans la gestion des entreprises, plutôt que la précarisation du travail et le moins-disant social.
Le principe d’égalité des citoyens devant le service public, la démocratie participative et la solidarité énergétique plutôt que la précarité énergétique et la marchandisation de l’énergie.
La mise en place d’une réelle démocratie participative pesant sur la politique énergétique à tous les échelons, du local au national, pour l’égalité entre les territoires et l’intérêt général plutôt que des décisions prises en faveur de quelques-uns.
Une coordination des politiques européennes et une harmonisation sociale, plutôt qu’une concurrence économique et un dumping social.
La réappropriation publique des entreprises de l’énergie est possible, mais elle sera nécessairement progressive. Envisagé comme
une nouvelle organisation du secteur, le pôle public de l’énergie n’est pas une simple propriété de ce secteur, mais une véritable appropriation sociale et une maîtrise publique par et pour la nation.
Plusieurs étapes permettront de bâtir le pôle public de l’énergie :
Droit à l’énergie pour tous les usagers, démocratie participative et transparence, sécurisation énergétique du pays, réponse aux défis environnementaux, anticipation des besoins futurs, statut de tous les salariés du secteur, progrès social.
Cela vous semble trop beau pour être vrai ?
Pourtant, ce n’est pas une utopie. Un autre choix pour le secteur de l’énergie est possible. Ce qui nous manque aujourd’hui ? Une volonté politique. Car si le contenu du pôle public de l’énergie sera décidé collectivement, il appartient aux représentants de la nation de trancher au moyen d’une loi, loi qui permettrait la mise en place immédiate et concrète de ce projet, certes ambitieux, mais surtout porteur de sens comme de justice sociale et riche en avenir.
Nous mettons ici à votre disposition nos Fiches revendicatives thématiques.
Vous souhaitez les consulter toutes ?
Selon votre entreprise, deux types de vote sont proposés :
le vote électronique (codes envoyés par voie postale) ou le vote physique
Dates de début et fin de scrutin pour le 1er tour :
Le 1er tour aura lieu à une date unique :
Logo sans IRP
Format JPEG
Format PNG
Logo IRP
Format JPEG
Format PNG
Logo IRP - Votons CGT
Format JPEG
Format PNG
Affiche Format PDF
Plaquette IRP Format PDF
Chapitre "L'avenir industriel économique et social" Format PDF
Chapitre "Pour das activités sociales innovantes" Format PDF
Chapitre "Pour l'avenir de notre secteur" Format PDF
Teaser IRP
Format MP4 (3.6Mo)
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